50 ans : March on Washington for Jobs and Freedom
Les Etats Unis, Barak Obama en tête, s’apprêtent ce jour à célébrer le 50ème anniversaire de la Marche vers Washington pour le travail et la liberté au cours de laquelle Martin Luther King avait prononcé le 28 Août 1963 l’un des discours les plus célèbres au monde : I have a dream.
Obama emboîtera donc le pas des Big Six, Asa Philip Randolph, James L. Farmer Jr., John Lewis, Martin Luther King, Roy Wilkins, Whitney Young et Bayard Rustin qui avaient organisé cette manifestation. Prêt de 300 000 défenseurs des droits civiques, dont 80% d’Afro-Américains, avaient répondu présents à l’invitation du Pasteur d’Atlanta.
Larousse : “Réfléchir, revenir par la pensée sur un objet auquel on porte de l’intérêt : Il n’a pu réaliser tous les projets auxquels il rêvait.”
Le Président des Etats Unis travaillera la symbolique jusqu’à choisir de prononcer son discours à l’endroit même où Martin Luther King marqua l’histoire. Une façon de célébrer le travail accompli depuis 1963 mais aussi de rappeler que la tâche n’est pas terminée et que bien des efforts sont encore à fournir pour niveler notamment les inégalités économiques qui perdurent encore et témoignent de la persistance du communautarisme.
Un discours attendu lorsque dans le monde ces communautarismes semblent vouloir reprendre le pas sur l’humanité, certains s’accaparant les richesses du CAC 40, d’autres maintenant le joug de la répression sur des populations asservies, d’autres encore conservant la maitrise de la strate politique pour ne pas perdre certains acquis historiques.
Sur fond de prémisses d’un nouveau conflit aux motivations occidentales, largement motivé par les Etats Unis eux-mêmes auxquels bien des pays se rallieront, puissance et intérêts obligent… il y aura sans doute de quoi cogiter un peu sur le contenu de ce discours, sur sa portée et sur sa sincérité.
