MH370: Espoir, Coût.. Mais rien encore de concret…
Le vol MH370 n’a toujours pas été retrouvé malgré de nombreux articles de presse qui pouvait laisser penser que la fin du calvaire pour les familles des victimes était proche. Nada… Rien du tout, ou presque…
Dernière information pas plus tard qu’hier dimanche 13 Avril publié par le Parisien: MH370 : l’Australie redoute des recherches plus longues que prévues ou encore aujourd’hui sur le nouvel observateur: MH370: le robot sous-marin va être déployé, nappe de carburant dans la zone
Quoi qu’il en soit, pas le moindre débris récupéré et encore moins un début d’explication sur les causes de ce crash qui ne fait lui par contre, malheureusement, aucun doute.
Plusieurs fois par semaine depuis la disparition du Boeing 777, l’espoir d’une résolution imminente du mystère du vol MH370 est annoncée ci et là… Pourtant, Angus Houston, responsable des recherches, a souligné vendredi que l’enquête n’avait pas enregistré “de percée majeure” mettant ainsi en garde les parents des victimes contre de faux espoirs.
Trois pays ont déjà dépensé un total de plus de 100 millions d’euros..
On parle de 100 millions d’euros ce qui en fait les recherches les plus chères de l’histoire de l’aviation. En un mois, depuis la disparition du vol MH370, les dépenses dépassaient déjà le coût de deux années de recherches du vol Rio-Paris qui s’était abîmé en 2009, selon des premières estimations réalisées par les médias australiens (une facture total de 32 millions d’euros).
Si pour le moment, les pays engagés se montrent généreux, ils ne vont pas continuer à dépenser sans compter bien longtemps. Le remboursement des sommes engagées est loin d’être acquis, il faudrait pour cela trouver l’épave et attendre les résultat de l’enquête afin de déterminer les responsabilités et engager une procédure judiciaire qui ne manquera pas d’être longue et coûteuse avant un éventuel procès.
Gérard Arnoux, ancien commandant de bord et membre du Comité de veille pour la sécurité aérienne, qui avait participé à l’enquête il y a cinq ans, explique à BFMTV que les opérations les plus coûteuses sont les fouilles en mer à plusieurs milliers de mètres de profondeur, réalisées avec du matériel robotisé hors de prix. “Aucune structure ne peut résister à une pression pareille, à part des sous-marins spécialement conçus. Il n’y en a que quelques uns dans le monde, qui appartiennent aux Français et aux Américains”, détaille-t-il.
Si la question n’est, pour l’heure, pas officiellement posée, certains pays pourraient donc rapidement jeter l’éponge, compte tenu des sommes en jeu.