L’ONU FAIT SON MEA CULPA!
Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU accuse le Bélarus de violation d’un embargo international sur les armes pour avoir livré des hélicoptères de combat à la Côte d’Ivoire. Ces engins, payés rubis sur l’ongle par Laurent Gbagbo, devrait servir les forces fidèles au président. Malgré tout, l’ONU n’a aucune preuve pour étayer ses accusations contre la Côte d’Ivoire. Mais hier, l’ONU a présenté une nouvelle condamnation contre le Bélarus: ce pays aurait livré des armes à la Libye quelques heures avant la mise en place du récent embargo:
“Un avion Iliouchine Il-76 a quitté une base militaire près de la ville biélorusse de Baranovichi et atterri à l’aéroport de Sebha dans le désert de Libye, le 15 Février” a rapporté l ‘international peace research institute, un organisme suédois qui surveille le trafic d’armes pour l’UE. Le rapport dit aussi qu’un jet libyen, un Falcon 900, s’est envolé pour la Biélorussie la semaine dernière, peut-être avec de l’or et des diamants…
L’ONU reconnait avoir accusé à tort la Biélorussie de livrer des armes à la Côte d’Ivoire
L’ONU a dû reconnaître mercredi 2 Mars qu’elle avait accusé par erreur la Biélorussie d’avoir livré des hélicoptères au régime du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, en plein bras de fer avec le pouvoir en place à Abidjan.
L’information de la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire, l’Onuci, faisant état de l’arrivée dimanche 27 février 2011 à l’aéroport de Yamoussoukro (centre) d’avions transportant trois hélicoptères en provenance de la Biélorussie, était une erreur, avait reconnu à New York Alain Le Roy, chef des opérations de maintien de la paix. L’ONU a dû présenter ses excuses à la Biélorussie, qui avait dès lundi 28 février rejeté les accusations.
« Je dois admettre et c’est désormais très clair que le rapport de notre mission était une erreur. Aucun avion n’a atterri ce soir-là, c’était une erreur. J’ai rencontré le chargé d’affaire de la Biélorussie pour lui dire mon profond regret et lui présenter nos excuses pour le préjudice causé à la Biélorussie, à cause de rapport erroné en provenance de notre mission », a déclaré Alain Le Roy, chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU.