Chikungunya – Le point sur l’épidémie dans les Caraïbes, en Amérique centrale, en Amérique du sud et aux Etats-Unis
En semaine 30, le Panama, les Iles Caïmans et la Barbade ont chacun notifié à l’OMS un cas autochtone de chikungunya. Il s’agit de trois nouveaux territoires affectés par l’épidémie en cours dans la sous-région (cf. Carte).
Du 6 décembre 2013 au 29 juillet 2014, 23 territoires (Caraïbes et Amérique) et les Départements français d’Amérique ont rapporté des cas autochtones.
Au total, au 30 juillet 2014, le bilan des cas de chikungunya dans les Caraïbes, en Amérique centrale, en Amérique du sud et aux Etats-Unis, s’élève à plus de 469 000 cas cliniquement évocateurs (dont au moins 5 260 cas confirmés biologiquement).
Dans la région, l’épidémie de chikungunya continue sa progression.
Cette semaine, plus de 33 000 cas cliniquement évocateurs ont été rapportés, dont près de 30 000 en République Dominicaine. L’Espagne a récemment rapporté des cas importés de ce territoire.
La situation est probablement sous-estimée dans de nombreux territoires compte tenu des grandes inégalités entre les systèmes de surveillance.
En semaine 30, les autorités sanitaires des Iles Samoa Américaines (pop. 55 128 hab.) ont confirmé la survenue d’une épidémie de chikungunya évoluant depuis mi-juin. Une centaine de cas cliniquement évocateurs et au moins 3 cas confirmés ont été rapportés sur l’île de Tutuila une des îles principales de l’archipel.
Il s’agit de la première épidémie de chikungunya confirmé sur l’archipel.
Depuis l’émergence du chikungunya dans le Pacifique en 2011 en Nouvelle-Calédonie, des épidémies ont été rapportées en Papouasie Nouvelle Guinée et à Yap (Micronésie).
Le risque de diffusion est principalement régional avec l’extension potentielle à d’autres territoires du Pacifique jusque-là indemnes et où les moustiques du genre Aedes sont présents.
Source : INVS