Vanuatu : Catastrophe annoncée après le passage du cyclone Pam
Sans doute des dizaines de morts au Vanuatu 14 mars 2015 à 17h22 2 Le cyclone tropical Pam, qui a frappé l’archipel du Vanuatu et touché également les îles Salomon, pourrait être l’une des pires catastrophes naturelles de l’histoire du Pacifique, a déclaré ce samedi Vivien Maidaborn après avoir évoqué 30 minutes de terreur, dirigeante de l’Unicef Nouvelle-Zélande. La Croix Rouge présente la situation comme apocalyptique.
Les vents ont soufflé à plus de 330 kilomètres/heure avant de perdre de leur intensité. Des témoins ont fait état de vagues de huit mètres et d’inondations à travers la capitale, Port-Vila ou 90% des maisons et des structures seraient détruites, les lignes de communication coupées et les conduites d’eau potable endommagées.
Le président du Vanuatu a lancé samedi un appel à l’aide internationale après le cyclone qui pourrait avoir fait des dizaines de morts et a provoqué d’énormes destructions dans cet archipel du Pacifique Sud.
“J’en appelle, au nom du gouvernement et du peuple du Vanuatu, à la communauté mondiale pour nous donner un coup de main en réponse à ces calamités qui nous ont frappés”, a déclaré Baldwin Lonsdale dans un discours à l’occasion d’une conférence de l’ONU à Sendai, au Japon. “Chers collègues, nous avons tous fait l’expérience d’un désastre à un moment ou un autre. Aujourd’hui, nous en appelons à votre aide”, a-t-il ajouté, s’adressant aux autres chefs d’Etat présents ainsi qu’aux “gouvernements et partenaires pour le développement”.
L’ONU dispose d’informations non confirmées selon lesquelles 44 personnes auraient péri dans une seule des provinces du Vanuatu, un archipel pauvre de 270.000 habitants qui est l’ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides.
Contrairement à ce qui était redouté, le cyclone Pam qui est passé samedi à l’est de l’archipel français de Nouvelle-Calédonie, à 500 km à l’ouest du Vanuatu, n’y a fait ni victimes ni dégâts majeurs.
Dans un communiqué, l’Élisée a réagi : “Cette tragédie démontre, une fois de plus, l’urgence de lutter contre les dérèglements climatiques et d’aider les pays les plus vulnérables à y faire face. La France est plus que jamais déterminée à obtenir un accord ambitieux lors de la Conférence sur le climat qui aura lieu à Paris en décembre prochain.”