Amnesty International – Stop à la surveillance de masse !
« Aujourd’hui, chaque frontière que tu franchis, chaque achat que tu fais, chaque appel passé, chaque antenne-relais croisée, chaque ami, chaque site visité et chaque courriel rédigé sont entre les mains d’un système au pouvoir illimité, mais pas totalement sécurisé ».
Edward Snowden
Les révélations exceptionnelles d’Edward Snowden en 2013 ont confirmé ce que beaucoup soupçonnaient : au nom de la lutte contre le terrorisme, les États-Unis et leurs alliés se livrent à des pratiques illégales de surveillance des communications. Les informations personnelles de millions de personnes à travers le monde, y compris en France, sont collectées et partagées au sein de l’alliance des « Five Eyes » : États-Unis, Australie, Grande-Bretagne, Nouvelle-Zélande et Canada.
Il est grand temps d’agir pour que les gouvernements cessent ces pratiques qui ne contribuent pas à une meilleure sécurité, mais violent votre intimité et celle de millions de personnes au quotidien.
71% des personnes interrogées par Amnesty International sont contre la surveillance de leur communication, et vous ? Accepteriez-vous d’être suivi ? de vivre dans une société ou la vie privée n’existe pas ?
Mobilisons-nous pour dire stop à la surveillance de masse, adressons un message fort aux chefs de gouvernement de ces 5 pays.
Les gouvernements tentent trop souvent de justifier la surveillance de masse par un choix qui n’en est pas un : la sécurité ou la liberté. Permettre aux autorités d’accéder à toutes nos informations les plus intimes ne contribue pas à une meilleure sécurité.
Ces opérations de surveillance de masse et de partage d’informations sont menées sans règle claire de fonctionnement, et sans mécanisme transparent de supervision. Cela équivaut à donner carte blanche à des abus et met en péril notre liberté d’expression.
En renonçant à la présomption d’innocence et à la protection de la vie privée, la surveillance de masse attaque deux principes fondamentaux de toute société respectueuse des droits humains.
Toute interception des communications doit être soumise à des règles précises.